25 novembre : journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Aujourd’hui, les femmes subissent encore des violences sexuelles et sexistes : on a compté en France 271 000 victimes de violences conjugales en 2023, soit 10 % de plus qu’en 2022, dont les femmes représentent l’écrasante majorité ; en 2023, 103 femmes ont été tuées par leur conjoint, et au 20 novembre 2024, on dénombre 122 féminicides pour l’année.

Au travail, plus d’une femme sur cinq affirme avoir subi insultes, discriminations, harcèlement ou violences – ce qui s’ajoute violemment aux inégalités salariales encore constatée dans le monde du travail.

Dans la Fonction publique, les femmes fonctionnaires sont particulièrement exposées aux insultes sexistes ; pourtant l’administration n’applique que très peu les mesures prévues par les textes réglementaires, alors que la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique impose à chaque ministère la mise en place d’un plan d’action en trois axes (prévenir / traiter / sanctionner).

Dans l’Éducation nationale, les femmes sont très représentées, et encore plus dans les métiers les plus précarisés. Il est ainsi évident que l’Éducation nationale n’échappe pas non plus aux violences sexuelles et sexistes, or le ministère ne rend public aucun chiffrage et ne met en place aucune campagne de prévention.

La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, c’est le 25 novembre prochain : des actions ont lieu dans toute la région du samedi 23 au lundi 25 novembre, par exemple :

AMIENS • samedi 23 novembre 2024 • 14h00 Manifestation (RV devant la gare)

BOULOGNE-SUR-MER • samedi 23 novembre 2024 • 14h00 Rassemblement • 15h00 Marche

LILLE • samedi 23 novembre 2024 • 14h00 place du Théâtre (devant l’Opéra) • Rassemblement et départ de la marche contre les violences faites aux femmes jusqu’au Gymnase place Sébastopol